Petits tracas quotidiens...

Cette histoire de bouquet mystère a suscité chez moi l'envie d'avoir des fleurs sur ma table...
Me voilà donc chez le fleuriste d'en bas.


Là , je tombe sur une ancienne élève en stage chez la fleuriste.
Marine est en 3° d'insertion et moi je l'ai eu en CP...
Bref, on papote un peu à l'extérieur du magasin pendant que je me choisissais mon bouquet. On entre dans le magasin et là, la patrone décide de jouer à la patrone.
Elle me prend le bouquet des mains en lançant à Marine d'un ton sec :
"Ben tiens , vous allez l'emballer!" (avec ce p'tit air qui dit "je sais que vous n'allez pas y arriver!")

Marine saisit le film transparent et a à peine le temps de le poser sur le comptoir que la Patrone fait une moue insistante suivi d'un " Non ça va pas ! On ne prend jamais dans le sens de la hauteur pfff".
Je vois ma Marine qui rougit et je sens que déjà les larmes ne sont pas loin... C'est déjà déplaisant de se faire reprendre et encore plus devant quelqu'un qu'on connait...

Moi je me sens Amélie Poulain devant l'étalage de Collignon, assistant aux humiliations du gentil commis. Je n'ose pas intervenir par soucis que Marine ne subisse pas de remarques supplémentaires après mon départ...

Marine emballe donc le bouquet. A peine terminé, la patrone lui arrache des mains et d'un geste enlève l'emballage réalisé, avec un soupir d'exaspération assortit d'un "ça va pas du tout! laissez moi faire et regardez moi"... Elle refait le paquet. Marine est écarlate et je me dis que je vais la voir pleurer. La patrone lui lance en guise d'amortissement "Vous apprendrez! C'est pas en un essai qu'on y arrive" mais le ton reste sec ...

La patrone la regarde et lui dit "Vous lui avez demandé si c'est pour un anniversaire?". Marine toute penaude répond "non..". J'interviens alors en disant "Non c'est pour moi".
La Patrone prend son sourire commercial pour me lancer "Ah ben c'est super de se faire plaisir!". (comme Karine Viard en boulangère dans "Paris" de Klapisch)

Je la regarde avec un grand sourire en lui disant "et si elle n'a pas demandé c'est qu'on a papoté du bon vieux temps parce que c'est mon ancienne élève!" ... Et là j'vois la patrone qui se sens vaguement conne "Ah... Ah ben c'est bien ça" (obligée de regarder Marine avec considération).
Marine se ressaisit un chuya en disant "Ben oui je savais que c'était pour toi, tu me l'avais dit". Elle a repris le sourire et me regarde avec complicité.

Je paye et je sors en lançant "Aurevoir et bonne continuation Marine!" auquel la patronne simule d'acquiesser pour ne pas perdre la face.

Si je n'avais pas eu peur que Marine en paye les pots cassés , j'aurai été aussi audieuse avec cette patronne à la con qu'elle l'est avec sa stagiaire... et rien que pour ça, je remercie les scénaristes qui règlent leur compte à ce genre de personnage !

Tu aurais dû acheter un bouquet d'orties... emballé par ses soins

Le photocopieur est en panne ...
That's why je m'ennuie entre 12h et 13h20 et que j'ai le temps de venir traîner par là (mais que c'est même pas drôle parce que personne n'a posté et qu'il n'y a rien à lire ! pffff)....
Puis j'avais plein de trucs à photocopier pour préparer NoYel avec mes nains ! ...
Arf !

Journée un peu triste pour moi...
J'ai décidé de prendre du recul avec une personne que j'affectionne beaucoup. Je pense que c'est partagé. Mais pas au même degré, d'ou le pourquoi du comment...

Un jour fade est toujours suivit d'un jour faste...

eh bé ... euh ... Tu veux une grande accolade accompagnée d'un p'tit bisous ?
Allez courage Troll !

Ange-Elle a écrit:

Cette histoire de bouquet mystère a suscité chez moi l'envie d'avoir des fleurs sur ma table...
Me voilà donc chez le fleuriste d'en bas.


Là , je tombe sur une ancienne élève en stage chez la fleuriste.
Marine est en 3° d'insertion et moi je l'ai eu en CP...
Bref, on papote un peu à l'extérieur du magasin pendant que je me choisissais mon bouquet. On entre dans le magasin et là, la patrone décide de jouer à la patrone.
Elle me prend le bouquet des mains en lançant à Marine d'un ton sec :
"Ben tiens , vous allez l'emballer!" (avec ce p'tit air qui dit "je sais que vous n'allez pas y arriver!")

Marine saisit le film transparent et a à peine le temps de le poser sur le comptoir que la Patrone fait une moue insistante suivi d'un " Non ça va pas ! On ne prend jamais dans le sens de la hauteur pfff".
Je vois ma Marine qui rougit et je sens que déjà les larmes ne sont pas loin... C'est déjà déplaisant de se faire reprendre et encore plus devant quelqu'un qu'on connait...

Moi je me sens Amélie Poulain devant l'étalage de Collignon, assistant aux humiliations du gentil commis. Je n'ose pas intervenir par soucis que Marine ne subisse pas de remarques supplémentaires après mon départ...

Marine emballe donc le bouquet. A peine terminé, la patrone lui arrache des mains et d'un geste enlève l'emballage réalisé, avec un soupir d'exaspération assortit d'un "ça va pas du tout! laissez moi faire et regardez moi"... Elle refait le paquet. Marine est écarlate et je me dis que je vais la voir pleurer. La patrone lui lance en guise d'amortissement "Vous apprendrez! C'est pas en un essai qu'on y arrive" mais le ton reste sec ...

La patrone la regarde et lui dit "Vous lui avez demandé si c'est pour un anniversaire?". Marine toute penaude répond "non..". J'interviens alors en disant "Non c'est pour moi".
La Patrone prend son sourire commercial pour me lancer "Ah ben c'est super de se faire plaisir!". (comme Karine Viard en boulangère dans "Paris" de Klapisch)

Je la regarde avec un grand sourire en lui disant "et si elle n'a pas demandé c'est qu'on a papoté du bon vieux temps parce que c'est mon ancienne élève!" ... Et là j'vois la patrone qui se sens vaguement conne "Ah... Ah ben c'est bien ça" (obligée de regarder Marine avec considération).
Marine se ressaisit un chuya en disant "Ben oui je savais que c'était pour toi, tu me l'avais dit". Elle a repris le sourire et me regarde avec complicité.

Je paye et je sors en lançant "Aurevoir et bonne continuation Marine!" auquel la patronne simule d'acquiesser pour ne pas perdre la face.

Si je n'avais pas eu peur que Marine en paye les pots cassés , j'aurai été aussi audieuse avec cette patronne à la con qu'elle l'est avec sa stagiaire... et rien que pour ça, je remercie les scénaristes qui règlent leur compte à ce genre de personnage !

L'ironie de l'histoire c'est que par la suite je les récupère tous ces petits jeunes pour leur recherche d'emploi. Ils n'ont connu que des stages de ce genre et sont déjà déboussolés de la vie professionnelle ou se disent qu'ils ne valent rien...
Bon là c'est le WE et j'oublie les soucis des autres...

Le fantasme du repos devait être trop grand : pfff j'fais une insomnie (moi qui n'aspirait qu'à la grasse mat' , faudrait déjà que j'arrive à dormir cette nuit ! pffff... Suis réveilée depuis 3h50!)

Ma voix se fait la malle... Vais-je être la 3ème sur la liste des profs aphones du moment ?

Hop, pas de collège pour aujourd'hui et RV toubib qu'à 16h45 mais bon, la secrétaire médicale et l'adjointe du collège ont tout de même réussi à m'entendre et me comprendre.

Edit : Laryngo trachéïte !

Tracas du jour : Les parents d'élèves !
Pfff j'vous raconterai demain !

L'alerte enlèvement qui passe sur les écrans ...
J'trouve toujours ça glauque et saisissant comme annonce.
ça donne l'impression que le danger rôde...
Et puis là : disparition d'un nourisson de 2 jours à la maternité....

Fin bref ! ça glace tout ça !

Ange-Elle a écrit:

Tracas du jour : Les parents d'élèves !
Pfff j'vous raconterai demain !

Donc l'histoire...
C'est que mardi on fait une petite fête de Noël avec le VRAI Père Noël, tites chansons et tout et tout...

Le "et tout et tout" c'est déjà qu'on invite les parents pour s'émouvoir devant leurs chérubins , qu'on fait ça à partir de 19h30 pour que tout le monde il ait le temps de rentrer de son CRavail...
Par contre, pour limiter le nombre de personnes dans notre petite salle de motricité, nous avons fait passer la consigne de ne pas venir avec les frères et soeurs des enfants... Et voilà le drâme ! Mardi matin c'était le scandale du siècle! la chose a été qualifiée d'inadmissible.
Y'en a eu qui nous ont pris de haut du style "Si c'est comme ça : mon enfant ne viendra pas!", d'autres qui boudaient. Ils se sont tous montés "le bourichon" à en faire une affaire d'état! Y'en a même qu'on a surpris dans la salle de motricité à mesurer en "pas" la surface de l'endroit (des fois que j'me serai pas apperçu qu'il y aurait de la place !)

J'ai bien buggé avec ce qualificatif ! I N A D M I S S I B L E !
Dans la série : ils n'ont pas compris qu'on a aucune obligation d'organiser ce genre de trucs pour eux , qu'en plus on le fait sur notre temps personnel là où la plupart des écoles se contentent de faire passer le Père-Noël dans l'après-midi sans même songer à la présence des parents. (et d'ailleurs ça motive à pas plus se casser la tête l'an prochain!)

Comme disent les jeunes , j'étais "Grave vénère".. Et si je n'avais pas déjà bien motivé ma troupe d'élèves en leur parlant de cette soirée, je l'aurais tout bonnement annulée.

J'peux comprendre leur déception mais ensuite leur plan "Caprice et forcing" là où finalement ils ont déjà la chance qu'on leur propose un truc, ça m'a bien blasé!

En gros , là , si tout le monde vient , ça nous fait une centaine d'adultes + nos 49 élèves... et ça me semble déjà une belle limite en terme quantitatif. (et en ajoutant les fameux frangins, il faudrait compter sur une grosse trentaine de gamins surexités après leur journée de classe et garderie et qu'on a rien à leur proposer pour s'occuper... Dans la série "on y croit vachement qu'ils vont rester sages comme des images, assis à regarder les chansons des petits!)
L'an passé on faisait ça un samedi matin sur le temps de classe ... le pb des frères et soeurs ne se posait pas puisqu'ils étaient en cours dans leur école.

Fin bref! J'ai rédigé une lettre pour mettre les points sur les "i" que j'ai finalement pas distribuée (j'étais une peu sèche (OK! Beaucoup ! lol) et ça n'allait pas calmer le jeu).
Je crois que je vais laisser passer la fête (histoire de voir s'il y en a qui sont assez cons pour boycotter la fête !... Ouep ... Parce qu'entre faire le Cacou dans les couloirs de l'école et assumer la chose, faut voir...), puis je vais rédiger un truc pas trop hargneux pour leur signifier vaguement qu'on était en bénévolat complet sur cette affaire et qu'à ce titre si on a commis l'inadmissible , on se contentera volontier de l'admissible à l'avenir. Histoire de leur faire comprendre qu'avant que ce soit un drâme , ils ont surtout la chance qu'à la base l'école ait prévu de marquer le coup par une petite fête de Noël.

Mais sans doutes que "comme on est toujours en vacances" tout cela est normal ! ...

Calme-toi Angy... Il fait laisser refroidir ( c'est de saison) la chose ! Tout va rentrer dans l'ordre tout seul, et quand tu verrras les parents de temps à autres à la sortie de l'école, tu leur expliqueras posément sans en faire une affaire ( ça rime... youpi !) d'état !

Tu vas pas nous faire un coup à la grec !

Les gens sont cons!
Dans mon travail c'est pareil. Je travaille actuellement à la communication et aux relations publiques d'un événement culturel. Je travaille principalement en collaboration avec des professionnels: professionnels des arts, professeurs, galeristes et autres directeurs artistiques.
Je n'ai aucun intérêt économique à caser tel ou tel artiste. C'est uniquement "par générosité" que je réponds aux attentes des gens qui me contactent (et dieu sait si il en a des tas) en leur attribuant un entretien, et pourtant il faut toujours qu'ils s'adressent à moi en m'attaquant et en me mettant la pression.
Je ne travaille pourtant que dans leur intérêt!
A part ça, ça va!

ARGHHHHHHHHHh mais Ange-elle!!! Mais pourquoi tu t'embêtes donc tant (oui je sais car tu as une conscience professionnelle tssss...)

Si je devais raconter chaque matin les péripéties avec la nounou, j'en serai au 87564556eme message...

Bref en novembre, je demande à la nounou s'il y a un truc de prévu à la creche pour les petits bouts. Gertrude répond (faut il que j'ouvre là maintenant une parenthèse pour expliquer le gertrude ou pas hmm hmm) mais nan vous n'êtes pas bien les petits ont bien trop peur du pere noel il n'y a rien de prévu dans le genre... Bref le temps passe...
Début décembre elle me dit la fete de noel aura lieu bientôt comme ça un matin...
moi "ah bon euh... (bref je suis à la bourre comme chaque matin si je commence à répondre j'arrive 45 mn en retard) mais en même temps me dit les parents ne sont pas conviés!!! STUPEUR! Premier Noel de ma coquinette à l'extérieur et ce sans nous!!!!!

Mais car il y a un mais il y a une contrainte en plus... Si vous pouviez venir chercher Clara à 16H ce jeudi apres la fete ce sera mieux!!!

En clair, il faudrait prendre son aprem(que je n'ai pas!) rester à glander chez soi sans son enfant, et venir le rechercher sans voir cette petite sauterie... NAN mais hééééééééééé!!!

Chaque jour je me dis vivement que Clara aille à l'école!!!!

La fête d'hier ça a donné ça une longue lettre histoire de remettre les pendules à l'heure (Merci de me sauver la vie en repérant les fautes d'ortho !!! ). Elle sera distribuée vendredi :

Voilà … La fête de Noël est passée.
Comme chaque année elle était attendue par les enfants qui n’ont pas manqué de nous offrir un peu de magie dans leur regard. La chose devrait suffire à avoir fait de ce temps une réussite…

Le constat est pourtant un peu amer.
Il se trouve que pour la première fois, nous avons dû organiser cette fête en soirée alors que jusqu’à présent nous utilisions un samedi matin de classe pour réunir parents et enfants.
Béatrice, nouvellement nommée sur l’école, n’a pas hésité à s’engager auprès de moi pour préserver ce temps y compris si cela signifiait qu’il faudrait donner un peu plus à notre métier que ce que l’on nous demande. Caroline, ne travaillant pourtant qu’une journée dans cette école s’est tout autant naturellement trouvée concernée et impliquée. Quant à Yvette et Evelyne, elles étaient converties d’office à l’idée de revivre le plaisir de ces rencontres que nous avons coutume de vivre depuis 5 ans. Qu’importe alors s’il fallait se lancer dans quelques préparatifs, y perdre quelques heures : dans ces cas là, la satisfaction de voir tous les partenaires de l’école réunis dans le plaisir de partager des émotions ensemble fait que le plaisir l’emporte sur l’effort et c’est dans cette dynamique que nous vous avons proposé de nous retrouver mardi soir.

Dans l’organisation de cette soirée, il a fallu anticiper un minimum sur les conditions d’accueil dans le cadre de la fête de Noël. De là, il a découlé que nous souhaitions maintenir cette fête dans l’école ; que la salle des fêtes ne se prêtait pas à la même ambiance, la même magie pour les enfants, le même côté « cocooning »… Chaque année, cette petite fête est un temps particulièrement impressionnant pour les enfants, surtout les plus petits. C’est aussi un temps propice à l’excitation. Et ces éléments confortaient notre choix d’une fête simple dans « le petit chez-nous de notre école ».
Ce choix de lieu a vite fait intervenir la nécessité de limiter le nombre de participants. En tablant sur la participation de chaque parent on arrivait déjà à une petite centaine de personnes auquel il fallait évidemment ajouter notre effectif de 49 élèves, et cela paraissait déjà un nombre « limite ». Me basant sur la présence massive des années précédentes, j’ai fait la demande que les frères et sœurs extérieurs à l’école ne participent pas à cette soirée (ce qui était le cas lorsque nous fêtions Noël le samedi alors que les aînés étaient en classe dans leur propre école). L’idée n’a tellement rien de révolutionnaire que l’école élémentaire a aussi utilisé ce genre de restriction lors de l’organisation d’un spectacle à la salle des fêtes.
En dehors de cette anticipation « sécuritaire », il se trouve également que la présence d’une grosse trentaine d’enfants non directement concernés par la fête me semblait ne pas entrer dans la perspective de la petite fête simple et calme que nous envisagions.
C’est toujours un peu illusoire d’imaginer que ces enfants vont rester calmes dans cette atmosphère toujours un peu « électrique » de l’école où la tentation de profiter du lieu en dehors des règles traditionnelles est toujours un plaisir enfantin évident. Phénomène amplifié quand on propose cela au terme d’une journée de classe et de quelques heures de garderie.

La déception des familles était concevable et j’ai tout à fait compris qu’on me questionne à ce sujet. J’ai tout à fait conscience que cela supposait pour chacun des compromis pour les familles concernées (le fait qu’un parent ne puisse assister à la fête, le fait de devoir faire garder un enfant…) mais je ne pouvais proposer cette fête que dans ce cadre minimal, non pas parce que je ne suis pas sensible aux petites complications que cela supposait mais parce que j’avais le soucis de proposer un temps organisé pour tout se passe au mieux. C’est ma responsabilité de directrice de veiller à ce genre d’anticipation.
J’ai eu la naïveté de penser qu’au-delà de la déception initiale, la compréhension et la confiance aideraient à ce que chacun prenne ses responsabilités pour aider au projet.

Cette restriction a provoqué des réactions et des comportements qui n’avaient pas lieu d’être : colères, indignations, rumeurs colportées…
La semaine qui a précédé la fête a été ainsi ponctuée de vives critiques plus ou moins directes qu’aucune justifications ne calmaient. Par-là on évoquait la chose comme « inadmissible », on disait que les autres années ça ne c’était jamais passé comme ça. Par ici on posait l’ultimatum de ne pas participer à la fête sous ces conditions. On citait en exemple la Kermesse comme référence en terme de fréquentation .On s’en remettait aux parents d’élèves élus pour faire entendre raison à cette directrice qui semblait bien entêtée à saboter la fête, qui ne se rendait pas compte combien la grande sœur était peiné d’être ainsi exclue… Ça venait comme ça, comme des vagues successives de plaintes et le phénomène s’est amplifié à en prendre des proportions démesurées.
Ma motivation s’est retrouvée un peu fauchée en plein vol en constatant que là où j’avais choisi d’offrir un temps convivial réunissant parents, enfants et enseignantes de l’école, il semblait que le projet engendrait plutôt énervements et incompréhensions.
Il semblait normal que l’équipe s’acquitte de ce rendez-vous et se plie un minimum aux exigences des familles. On en perdait presque l’idée que la chose n’avait rien d’obligatoire, qu’elle repose sur un engagement bénévole de toute l’équipe, qu’elle engage notre responsabilité et particulièrement la mienne en tant que directrice. Qu’avant d’être un scandale il s’agissait peut-être d’une chance que l’école propose cette fête… Et que finalement le compromis proposé était sans doutes acceptable avec un peu de bonne volonté.

Pour ma part, j’ai très mal vécu ces réactions au regard de l’engagement que j’ai toujours eu envers l’école et les familles qui la fréquentent. Mon équipe et moi-même travaillons dans le respect des familles et nous ne méritions pas l’agressivité ambiante générée par ce projet.



Je suis navrée que certaines familles soient parties sur le parti pris de ma mauvaise volonté pour ne pas accorder la moindre confiance à mon argumentaire, le remettant ouvertement en cause en le contournant et en assistant en famille à la fête. J’assimile cela à un manque de respect évident ; tant pour moi qu’envers les familles qui se sont organisées pour respecter les consignes relatives à l’organisation de la fête (y compris quand elles ont dû faire des choix qui ne correspondaient pas à leurs envies).

Sur la forme, je conviens que la fête s’est plutôt bien déroulée et j’imagine que cela suffira à certains pour penser qu’il n’y avait vraiment pas à se priver de ne pas suivre mes directives.
Sur le fond cela entraîne quelques questions problématiques qui m’amène à remettre en cause ces temps de rencontre dès lors que l’organisateur n’a plus la maîtrise de l’organisation. Ce n’est en tous cas certainement pas dans ces conditions que j’envisage la fête de printemps programmée le 25 avril prochain et à ce titre il n’est pas impossible que nous ne réalisions pas ce projet. Nous rencontrerons les parents d’élèves élus au cours du mois de janvier pour faire le point sur les réactions que cela suscite et sur l’engagement que chacun est prêt à assumer.

Je souhaite terminer cette note par un sourire parce qu’il serait dramatique que nous ne sachions pas à nouveau nous sourire : L’idée qu’on peut avancer ensemble dès lors qu’on est armé de bonne volonté et de bonnes intentions et je ne doute pas qu’au-delà des problèmes rencontrés ces jours-ci nous avons tous envie de cet état d’esprit positif. Je ne souhaite pas entretenir de rancœurs liées aux dérives des derniers jours mais il était important pour moi d’exprimer ce ressenti difficile et pesant. Les parents qui souhaiteraient me rencontrer à ce sujet peuvent me proposer un rendez-vous (la discussion à la porte de la classe ou dans les couloirs est inappropriée et je le refuserai. Merci de votre compréhension). Vous pouvez également vous référer aux parents d’élèves élus pour exprimer des opinions à prendre en compte pour nos discussions futures.

C'est con ... c'est sans doutes la meilleure fête de Noël qu'on ait proposé depuis 5 ans (une déco trop baléze avec des ballons gonflés à l'helium ... La Père Noël était top crédible: j'y ai cru !)... Et pourtant c'est celle que j'ai le moins apprécié en terme d'ambiance. Faut quand même que j'vous dise qu'on a commencé à ranger les chaises devant les parents observateurs sans qu'aucun n'ait la vague idée de proposer son aide pour le rangement (Comme ça à l'écrit ça vous dit rien mais la scène était hallucinante !!!) . Bref ....
Objectivement se sont les parents des grandes sections qui se sont montés le "bourichon" et qui se sont joué la carte de "On a rien à perdre , de toutes façons la gamin passe en CP l'an prochain!". J'ai vu des regards bien émus chez les parents de petits et certains sont venus me remercier d'un merci sincère qui semblait dire "On a super apprécié de vivre ce moment et c'est chouette de l'avoir organisé ainsi". Faut se recentrer sur ça pour avancer !

J'ai tout lu !
si !

euh... pour les fautes, je ne suis pas pro ( malheureusement)... Par contre, à un moment tu écris "... sans doutes" en mettant s à doute ce qui peut être admis par l'élipse , mais moi je mettrais quand même plutôt : doute sans s...

ok ok !

LOL ... ça fait partie de mes soucis existanciels permanents le coup de écrire "sans doute" ou "sans doutes". ça m'embrouille toujours...
arf!

Très bien, ta lettre !

ah ben cool ... parce que pas évident d'avoir la bonne distance et de percevoir si c'est compréhensible et si le discours reste constructif.
Ton avis me soulage ! Merci

Oui, et je ne veux pas mettre les doutes ( ) dans ton esprit, mais je reste persuadé que certains continuerons leur car les gens sont têtes de mule aujourd'hui...

Certainement ... mais l'échos donné à la chose feront qu'ils passeront certainement pour des cons aux yeux de la majorité qui devrait largement me suivre dans mon raisonnement.

Et puis , hier , j'ai eu mon p'tit plaisir sadique à voir un frangin d'un élève qui est parti de l'école en crise de larmes parce qu'il n'avait pas eu de ballon ni de chocolats et y'avait mon âme qui se passait en boucle la phrase "Ben la prochaine fois , tu diras à ta mère de ne pas te trainer dans une fête qui ne te concerne pas" ! lol

J'ai tout lu !
C'est bien clair et ça remet les pendules à leur place !
Faut juste espérer que ce soit lu...
Et puis ça doit faire du bien de l'avoir écrit !!!

J'ai remarqué ces dernier temps (années) que les gens (clients ou même collègues) avaient tendance à utiliser le terme "inadmissible" un peu facilement et pas vraiment quand il faudrait.

Ange-Elle a écrit:

[color=indigo](Merci de me sauver la vie en repérant les fautes d'ortho !!! ).

J'ai pas noté de fautes, mais ça me fait penser qu'en ce moment je sauve la vie de plein de gens. J'entends cette phrase assez souvent chaque jour !!! Au moins c'est mieux que des reproches. (Y'en a aussi je vous rassure !).

Ti mail envoyé avec quelques corrections !

Pfff, no comment, j'ai ma dose de cons et de conneries en ce moment.

fdy a écrit:

Et puis ça doit faire du bien de l'avoir écrit !!!
.

Oh oui ! On se sent toute légère !

C'est les bacances et ébidemment... suis balade, sérieusement enrhubée bêbe !